NOM : Rhodes. PRÉNOMS : Rose-Lynn. DATE DE NAISSANCE : 1er avril 1987. NATIONALITÉ : Greco-Franco-Russe-Américaine. MÉTIER/ETUDES : Lieutenant de police, sous la protection des témoins. SITUATION FAMILIALE : Célibataire pour le moment, tutrice de sa petite soeur. ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro. AVATAR : Florrie Arnold GROUPE : On oublie jamais rien, on vit avec. CRÉDIT : Tumblr&Google.


Indécise + Précise + Autoritaire + Réaliste + Détruite + Amusante + Maladroite + Professionnelle + Intelligente + Décalée + Incompréhensible + Souriante + Rassurante + Têtue.

Elle n’a plus confiance en rien ni personne sauf en sa sœur + Même son estime d’elle même a bien baissé depuis quelques mois + Elle adore son boulot et fera tout pour bien le faire + Elle rêvait de découvrir l’Afrique du Sud mais ne pensait absolument pas le faire dans une telle circonstance + Elle déteste être fliqué et pourtant elle l’a toujours été et encore aujourd’hui à cause de cette fichue protection + Elle a peur d’aimer de nouveau à cause d’Alan + Pourtant son agent de protection la fait rêver + Elle a grandi dans un luxe indéfini et avec un père aimant, et pourtant… + Son monde s’est écroulé il y six mois + Avec sa sœur elles ont acheté un chien nommé Flip lors de leur arrivée + Elle a une cicatrice sur la hanche gauche à cause d’une balle lors d’une de ses premières missions + Elle a horreur des clowns et ne sait absolument pas pourquoi + Elle se drogue au café + Elle préfère le salé au sucrée mais ne résistera jamais devant une boite de chocolat ou des oursons à la guimauve + Elle fait beaucoup de sport + Son animal favori est la girafe, mais ne lui demandait pas pourquoi + La drogue elle n’y a touchait qu’une fois et ça lui a grandement suffit + Elle est polyglotte, elle parle le français, l’anglais, le grecque, le russe mais aussi l’allemand et l’espagnol + Elle est ultra nulle en calcul mental + Elle refuse de porter l’uniforme pour son boulot + On ne la forcera jamais à faire ce qu’elle n’a pas envie + Elle a un regard avec de multiples facettes et elle est très communicative ce qui fait que si vous l’agacez vous le saurez et si elle rit, vous rirez + Elle est le genre de fille assez agaçante, elle sait quand elle a raison et elle sait aussi qu’elle est jolie, elle peut facilement en profiter + En amitié elle extrêmement loyale, en amour il est possible qu’elle fasse des erreurs mais ce n’est pas de sa faute, elle le souhaitera pas mais le fera malgré elle… + Elle est très protectrice envers sa sœur + Elle peut être très jalouse + Elle connaît tous les contes de fées de ses quatre pays d’origine en tout cas + Elle déteste les mauviettes qui s’aplatissent trop rapidement, elle les forcera à devenir un peu plus fort + Elle a un caractère difficile à comprendre totalement et très changeant + Elle est attachante + Elle ne veut plus être assimilé à sa famille + Cela lui fait du mal de devoir cacher toute sa vie + Elle a une peur énorme qu’Alan les retrouve sa sœur et elle.



Cap ou pas cap ? On ne nous pose pas cette question avant de naître. Moi je pense que j’aurais répondu pas cap. C’est peut être bien la seule fois. Si seulement on pouvait savoir à l’avance ce qu’il nous arrivera, la vie serait peut être plus simple ? Nous pourrions nous préparer à tout ce que nous vivrons, savoir quand nous devons être fort et peut être même que nous pourrions éviter de nombreuses erreurs comme certains massacre… Si seulement j’aurais pu voir toute ma vie avant de la vivre, j’aurais eu toutes les informations sur ma famille et peut être que je n’aurais pas cru que la vie était si belle jusqu’à ce qu’elle ne me sourisse plus. Peut être aussi que finalement j’aurais su qu’on ne peut pas être heureux toute sa vie, ce serait trop demander et puis ce serait inégale parce qu’en contre partie, il y aurait forcément quelqu’un de malheureux toute sa vie. La vie n’est pas simple, mais elle vaut tout de même le coup d’être vécu. C’est ce que tout le monde dit, et je commence à me dire que c’est une vérité. On a beau toucher le fond à un moment, vu qu’on est au fond, on ne peut pas aller plus loin, la roue doit tourner, c’est une obligation. C’est surement pour ça qu’on entend que même les gens sans argent sont heureux, la vie ne les a pas épargné sur un côté, il faut compenser sur l’autre. Mais alors comment ça se passe pour quelqu’un qui est riche et heureux ? Sa vie doit elle toujours basculer ? Peut on pas être heureux pour toujours ? Ces questions sont peut être très enfantine, mais on se les pose toutes à un moment ou un autre. La vie est dure, et on passe tous par ce moment difficile, et finalement, une fois qu’on sort enfin la tête de l’eau, on se dit qu’il est préférable d’avoir ce moment tôt. Même si on a peur de le revivre à nouveau, on est expérimenté, on sait que la vie est dure mais qu’elle est magnifique. Car une fois que l’on sait que notre vie vaut la peine d’être vécu, on ne regarde plus en arrière et nous sommes vivants…

Il était une fois, parce que toutes les histoires commencent comme ça, la mienne ne fera pas acception. Il était une fois, Peter Milano fils ainé de la grande famille des Milano rencontra Isobel Bertrand, une jeune Greco-Française plus belle que nature. Au bout d’un an, l’homme se décida à demander Isobel en mariage. Bien que connaissant les activités de son amoureux, elle ne pu se résoudre à lui dire non, son cœur était plus fort que sa raison et elle savait que cela la conduirait à sa perte, seulement, elle le suivit. Deux ans plus tard, elle enfanta d’un merveilleux petit garçon du nom d’Azriel. Cela fit le plus grand bonheur de tous les Milano, il y avait un vrai descendant pour perdurer la famille et sa gloire, pour garder sa puissance sur la grande de ville de Los Angeles. Un grand destin attendait ce garçon, il serait appelé à prendre les reines de la famille une fois son père parti et pour cela, son éducation sera celle d’un dirigeant. Bien sur, un an plus tard vint le plus grand bonheur de Peter. Sa femme eut une petite fille. Blonde, un sourire d’ange, des petites mains potelées. Peter se jura et fit promettre à son fils (qui n’avait pas encore le don de la parole) que quoi qu’il arrive, ils la protègeraient. Chez les Milano, les femmes sont des éléments sacrés, lorsque l’on a une fille, elle devient toute notre vie, elles sont des éléments clés et stratégiques, car tout le monde sait parfaitement que derrière tout grand homme se trouve une femme sublime. C’est ainsi que la petite fille née avec une cuillère en or massif dans la bouche devant une vraie princesse. Son éducation ne serait pas plus simple que celle de son frère, une grande dame doit savoir se tenir.

Les yeux bleu océan grands ouverts sur ce qui se passait devant elle, la petite blondinette avança vers son père et ses oncles. Le pouce dans la bouche et l’autre main trainant son doudou, elle alla se cacher dans les jambes de son père. « Tu fais quoi papa ? ». Tous les regards se rivèrent vers l’enfant, la petite princesse de la famille. Les sourires de tous ses hommes lui faisaient presque peur, elle les connaissait mais elle ne comprenait pas encore pourquoi ils étaient tous toujours chez elle, pourquoi son papa s’occupait d’eux et non pas d’elle. Ce qu’elle savait par contre, c’était qu’ils écoutaient tous ce que son papa disait, il devait être leur chef. L’esprit rêveur de l’enfant, imaginait ces hommes en tant que guerrier de la table ronde, son papa étant le roi, elle les imaginait en tant que révolutionnaire voulant sauver des jeunes demoiselles ou pleins d’autres histoires qu’elle tentait de raccrocher à ses oncles. En tout cas, elle aurait pu à tous leurs donner un rôle dans un conte ou un Disney. Comme le gros monsieur qui piquait quand on lui disait bonjour, lui elle l’appelait Shrek. Seulement, même si elle en riait bien avec son grand frère, son papa leur avait interdit de dire tout cela devant leurs oncles. Il disait : ‘Ils ont de l’humour mais avec certaines limites.’. C’était peut être compréhensible mais en attendant, pour certains, ils avaient plus des têtes de méchants que de gentils et ça elle n’aimait absolument pas. Son papa la prit doucement dans ses bras et la posa sur le sol juste à côté. Il se mit à sa taille et lui fit un de ses supers sourires rassurants. « T’inquiètes pas princesse, papa finit sa réunion puis il vient jouer avec toi d’accord ? » La petite le prit dans ses bras sans lâcher son doudou, lâcha un énorme smack sur la joue de son père puis partie en sautillant. A cet âge là, il en faut réellement peu pour être heureux…

« Arrête Azriel ! Sinon j’appel papa ! » « En la cafteuse ! » « C’est pas vrai ! On joue à la place, s’il te plaiiiiiit ? » Le regard suppliant de sa sœur fit de nouveau craquer le jeune homme. Il adorait la taquiner mais qu’est-ce qu’il l’aimait ce petit bout de chou. Elle était une sorte de rayon de soleil pour lui, tout comme sa mère. Les deux femmes de sa vie. Il avait six ans, mais il en avait déjà marre. Déjà pour sa petite sœur ce n’était pas simple tous les jours, entre les cours de bonne conduite, les cours de langue et tout le tralala, mais alors pour lui c’était encore plus dense. Il devait même apprendre à se battre, il ne savait pas pourquoi mais son éducation ressemblait presque plus à un entrainement qu’à de l’école. Seulement, il ne pouvait pas le savoir, ni lui, ni sa sœur allaient dans une véritable école. Seulement, la petite fille qui se trouvait face à lui, avait une joie de vivre immense qui le remettait toujours sur les rails, il avait envie d’être là pour elle. C’est pour ça quand la voyant trépigner d’impatience il la toucha sur l’épaule. « On joue à chat, c’est toi le chat ! ». Puis il partie en courant, sans trop aller vite pour que la petite puisse le suivre. « Mais c’est pas juste c’est toujours moi le chat ! » Elle tenta de bouder pendant deux secondes et demie puis elle se mit à courir derrière son grand frère. « Je vais t’attraper. » Les rires des enfants retentirent dans toute la villa des Milano. La joie accompagnée tout de même leur enfance, elle était toujours présente, comme l’amour pour combler leur éducation difficile.

« Je pourrais lui donner son prénom ? Dis maman, s’il te plait ? » Elle avait huit ans, mais sa petite bouille attendrissait toujours tout le monde, lui dire non était un véritable supplice, d’ailleurs elle s’en était facilement rendu compte et jouait beaucoup avec. Aujourd’hui sa grande lubie était de donner un prénom à sa petite sœur qui venait tout juste de naître. Elle était extrêmement heureuse, un des plus beaux jours de sa vie, elle était grande sœur ! Ce n’est pas sa mère qui lui répondit, mais bien son père qui arrivé juste derrière. « Tu pourras mademoiselle, mais uniquement si tu arrives à nous le demander en 6 langues. » L’enfant eut au départ un super sourire, puis la demande de son père se fit et là son sublime sourire se transforma en grimace. Elle compta sur ses doigts, elle savait le dire en cinq langues mais elle ne maîtrisait pas encore l’allemand. Son père le savait, ce n’était pas du juste ! Elle tapa du pied et partie bouder dans son coin sous les regards amusaient de ses parents. Azriel vint alors redonner le sourire à sa petite sœur. Plus tard, elle voudra être comme lui, une super grande sœur. Elle savait qu’elle pouvait toujours compter sur lui, il était son prince à elle en quelque sorte. Il la prit dans ses bras et lui chuchota à l’oreille. « C’est pas grave, on lui donnera un nom rien qu’à nous à notre petite sœur ! ». Le sourire de la jeune fille se montra de nouveau, il étincelait presque la salle, elle était la plus heureuse, un nom pour sa petite sœur, rien que pour eux trois ! Comme ça c’était décidé, pour eux, la nouvelle Milano s’appellerait Babe (oui, oui comme le cochon qui parle !).

L’adolescence. Je ne m’attendais pas à vivre autant de chose. A vrai dire, de temps en temps, je trouvais ça totalement injuste que ma vie soit si facile pour moi. Dans la rue, je voyais des personnes tristes, des personnes pauvres, mais pour moi tout était toujours venu d’un coup. Mon père voulait tout et avait tout, donc forcément, étant ses enfants, nous faisions la même chose. Plus tard, j’ai appris que ce n’était pas de la même ampleur mais on en reparlera. Forcément, j’ai bien grandi. A quinze ans, j’étais une véritable petite reine, les garçons me tournaient autour, je n’avais plus qu’à choisir, la vie me souriait. La seule chose que je regrettais toujours était de ne jamais être totalement dans la vraie vie. Je n’ai jamais eu le droit à l’école comme tout le monde. Chez les Milano, tout se faisait à la maison avec des profs appartenant à la famille. Mon père répétait toujours : ‘mieux vaut être sur, on ne sait jamais ce qu’il pourrait se trouver dehors.’ En attendant, je nous sentais coupé du monde et je n’aimais pas ça. Avec Azriel on arrivait de temps en temps à sortir. On n’était pas totalement bête, on savait parfaitement que les gorilles de notre père nous suivaient à chaque fois, mais on se sentait tout de même plus libre. C’est avec toutes ses sorties que nous avons rencontré Alan. Alan fut directement le meilleur ami d’Azriel et très rapidement, entre nous deux il y a eu quelque chose. Ça n’a pas mis longtemps à se former. C’est pour ça que j’avais toujours pensé qu’il était mon véritable amour. Le vrai, celui avec un grand A, je l’espérais, trouver le bon du premier coup, ne pas avoir à souffrir, s’était idéal ! Pour moi, à ces moments là, dieu existait, la vie était bien trop belle pour moi, je devais avoir une super bonne étoile ou quelque chose de ce genre là, car je ne pensais pas qu’il était possible d’être plus heureuse…

« Je t’aime Ruby, je t’aimerais toujours et je te protègerais toute ma vie. » Je n’avais que dix huit ans, mais je ne pensais pas pouvoir aimer plus que lui. Il était l’homme de ma vie, l’homme qui me suivrait n’importe où, l’homme qui ferait tout pour moi et moi je ferais tout pour lui. Je posais ma tête sur son torse, mon cœur battait encore plus vite que le sien. Il était à moi et même mon père commençait à l’accepter. Cela faisait trois ans, une longue relation pour l’âge que j’avais. Mon frère était toujours avec lui quand ce n’était pas moi, mais j’aimais de moins en moins qu’il traine avec ma famille. Plus je grandissais et plus je voyais des choses que j’aurais préférées ne jamais apercevoir. J’avais l’impression que ma famille trempait dans quelque chose de pas clair et que l’homme de ma vie y soit mêlé me tourmentait encore plus. Il me disait qu’ainsi il me protègerait plus facilement, qu’il serait mieux accepté par mon père et encore pleins de belles paroles que je refusais de boire aussi facilement. Comme à son habitude, il remarqua que j’étais parti de nouveau dans mes pensées. Pour m’enlever de mes tourments il m’embrassa et je me laissais partir à nouveau dans ses bras. J’étais surement trop faible, je ne voyais même pas qui était ma propre famille. Finalement, je ressemblais trop à ma mère, je fermais les yeux, sachant pertinemment qu’un jour cela me mènerait surement à mal…

Perdue. C’était le sentiment qui me suivait depuis un petit bout de temps. J’étais très heureuse dans tout, amour, famille ma vie ressemblait vaguement à un conte de fée. Seulement, voilà, j’avais dix huit ans, mon frère semblait devoir (même sans vouloir) reprendre le boulot de mon père à sa suite, même en réalité j’ignorais totalement ce qu’il faisait réellement. Mais moi dans cette affaire ? Je ne voulais pas devenir une femme au foyer comme ma mère. Je l’aimais plus que tout mais faire de la popote à longueur de journée pour les enfants et les associés de mon mari. Hors de question ! Mon problème : je n’avais pas de vrai diplôme. D’accord j’avais une éducation parfaite, peut être même actuellement le niveau d’une personne ayant obtenu un bachelor voir un master mais je n’avais pas ces diplômes et donc pour avoir un métier ou même une université je n’avais rien. De toute manière, je ne savais pas quoi faire… Cela me tourmentait, je savais que j’avais une destinée dans quelque chose, c’était obligé mais dans quoi ? Ça je l’ai découvert une nuit à Los Angeles. Je me promenais tranquillement avec Alan lorsque nous avons entendu un homme harceler un petit restaurateur. Je ne comprenais pas tout ce qui se passait mais ce que je remarquais surtout c’était qu’Alan voulait m’en éloigner. Surement pour le danger que cela pouvait représenter. Mais je n’avais pas peur, j’avais uniquement envie de sauver cette personne. Quand cet homme est sorti de nul part en brandissant son arme d’une main et son badge de l’autre, j’ai tout de suite su. Il fallait que je rentre dans la police. Sauver les personnes qui en avait besoin des tyrans de cette ville, j’en avais envie et presque besoin à ce moment précis. Ce ne fut pas du tout pour la joie d’Alan ou bien de toute ma famille, seule ma mère et ma sœur me poussaient dans cette voie.

« Vous vous fichez de moi ? Mlle Ruby Milano vous me dîtes ? » L’incompréhension. C’est ce qui unissait cet homme et moi. Je crois que nous étions dans un sérieux quiproquo il devait s’en doute me prendre pour quelqu’un d’autre mais pour lui, ma candidature pour entrer dans la police était une blague. Je fis non de la tête. « Non seulement, vous vous pointez magnifique, ayant peur de vous cassez un ongle et incapable de vous battre. » « Excusez moi, mais il me semble que je n’ai pas fait de tests, vous ne pouvez tout de même pas me juger juste par un simple regard !? » Ça j’en étais sûre. Ils étaient obligés de me faire passer des tests s’ils souhaitaient me juger sur ma capacité physique, mais pour le moment, je n’étais qu’à l’entretien psychologique et ça ne se passait pas comme je l’avais prédit. Cet homme me parlait d’une façon totalement déplacée pour un entretien, je me serais presque cru en interrogatoire. Je savais que je passais un entretien de motivation et que ce ne serait pas simple de rentrer dans la police mais tout de même, cela faisait vingt minutes qu’il bloquait sur mon nom ! Ce n’est pas parce qu’on vient d’une famille puissante et riche qu’on ne peut pas faire flic si ?! « Je suis désolée mademoiselle, mais vous comprenez bien qu’on a déjà du mal avec pas mal de flic ripoux, on va pas en plus prendre une Milano dans nos rangs ! Ce serait plus que déplacé. Au revoir. ». Ce n’était pas normal, je le savais. Seulement en rentrant chez moi, je vis ce qui fut le début de ma carrière et le début de la fin de ma famille…

Ce soir là, en ouvrant la porte de la villa Milano, je découvris l’horreur. A ce moment, ma vie fut bouleversée, mon petit monde magique prenait fin. En levant la tête, je tombais sur un tableau extrêmement étrange. Une silhouette noire laissait tomber sa main dans laquelle se trouvait un pistolet. De l’autre côté de la salle, mon frère et mon père le visage dur. Au centre de la pièce, ma mère, la main sur la poitrine. Puis tout alla extrêmement vite. L’homme en noir prit la fuite, ma mère tomba au sol, mon père prit son téléphone et baragouina quelque chose pendant que mon frère et moi courrions vers notre mère, morte. La colère nous transportait. La seule chose qui nous importait à ce moment là était la vengeance et le désir de trouver l’assassin de notre mère. Ce que je ne savais pas c’était que les méthodes que mon père et mon frère utiliseraient étaient totalement contraire au mienne, mais tant que je l’ignorais cela ne pouvait me faire de tord. Je voyais rouge, jusqu’à ce qu’un bruit en haut des escaliers me fasse lever la tête. Babe ! Elle avait tout vu du haut de son perchoir, les larmes coulaient sur ses petites joues. Elle venait de perde sa mère tout comme nous mais elle n’avait que douze ans. J’allais la rejoindre, la prendre dans mes bras, elle était trop jeune pour vivre ça, j’avais eu une vie merveilleuse et voilà qu’elle avait vu le meurtre de sa mère à seulement douze ans ! « Ne t’inquiètes pas Babe, je serais là, tout va bien aller, je te promets. ». Je ne savais même pas ce que je promettais, surement l’impossible mais je savais que pour n’importe quoi je tenterais de garder cette promesse : tout irai bien pour elle…

« Bon d’accord, vous êtes à l’essai. » Je n’étais même pas heureuse, je voulais juste retrouver cette enflure qui avait tué ma mère. La rage me faisait vivre et c’était peut être la seule chose pendant plusieurs mois, jusqu’à ce qu’on me dise qu’il fallait que j’avance, si ce n’était pas pour moi, c’était pour ma sœur. J’étais enfin flic, je découvrirais la vérité mais j’avais le temps. Seulement, j’avais l’impression qu’au bureau comme chez moi on me cachait quelque chose, comme si un accord silencieux avait été fait entre ma famille et mon boulot. Plus je devenais soupçonneuse, plus les gens se renfermaient sur eux même. Il y avait quelque chose qui se taisait et je souhaitais en savoir plus. Je crois d’ailleurs que le temps là voulu pour moi aussi. Cela faisait quatre ans que j’étais dans la police, j’avais été promu jusqu’au poste de lieutenant et mon patron fut muté. Un nouveau arriva, un homme qui avait été plus jeune attaqué par un organisme terroriste. Cet homme était différent des autres, je crois qu’il s’était dit qu’il était temps que je sorte de ma coquille, de mon monde qu’il était temps que je sois confrontée à la dure réalité qu’on me cachait depuis vingt quatre ans. « Lieutenant Milano ! J’ai besoin de vous. Aujourd’hui on va enfin arrêter la famille de Los Angeles. Prenez votre partenaire et arrêtez moi ces malfrats ! ». La famille de Los Angeles, si vous ne connaissez pas et l’unique famille restante de toutes les mafias de Los Angeles, la plus puissante de Californie et reliée à toutes les autres dont les 5 grandes familles de New York. Ce que je ne savais pas c’est que non seulement mon monde allait s’écrouler mais qu’en plus j’allais découvrir qui était le meurtrier de ma mère. Une pierre deux coups ce n’est pas top ? Non du tout, pour moi il me fallait quatre coups, beaucoup plus puissant !

« J’ai un mauvais pressentiment Tim, je n’aime pas cette mission. » « Oh moi non plus Ruby, tu ne sais pas à quel point, j’ai un peu l’impression que le commissaire m’envoie au pilori. ». J’hochais la tête, il me faisait rire même en mission mais là je sentais qu’il était sérieux et que cette mission n’était vraiment pas une bonne idée. Nous étions armés, nous étions entraînés, il n’y avait pas de problème. Je me répétais ça pour ne pas trop m’en faire, mais s’en prendre à la mafia qui n’avait jamais été attrapé d’ici là, c’était peut être un peu trop nous demander. « Un, deux, go ! ». Nous détruisîmes la porte et de nouveau tout s’écroula autour de moi. En face de moi se trouver, mon père, tel un baron de la drogue (il faut croire que c’est ce qu’il était un peu), mon frère qui quand il m’aperçut eu presque un regard de pitié et l’homme de ma vie, Alan qui lui avait le regard dur. « Vous ! Nous ? … » J’étais perdue, ce ne pouvait tout simplement pas être possible ! Mon père ne pouvait pas être le père de la mafia californienne sans que je le sache durant toutes ses années tout de même ? Il me regarda désolé en me faisant signe que si, oui il était l’homme le plus puissant et surtout le plus intimidant de toute la ville alors que je le prenais pour mon héro depuis tant d’années. Je comprenais tout, notre éducation, notre maison, nos oncles si nombreux. Ma famille était mon ennemie, ma famille était la mafia…

« Bon c’est bon maintenant elle a comprit, je peux enfin passer à l’action ? » Tous les regards se tournèrent vers Alan. « Oui, il fallait que je vous dise, je ne suis pas celui que vous pensez, ma famille est la mafia texane, vos plus grands ennemis depuis toujours et vous n’y avait vu que du feu. J’ai trouvé dommage de devoir tuer Isobel, elle n’était pas méchante et n’avait pas grand chose à voir avec vous, mais elle était votre femme Peter, et cela l’a mené à sa mort… Comme à la votre ! » Il sorti son flingue et avant que je n’ai rien pu faire, il tua mon partenaire, mon père et tira sur mon frère. Puis il se tourna vers moi, nous étions tous les deux, flingue pointait sur l’autre. Les larmes coulaient sur mes joues mais j’étais encore totalement capable de lui mettre une balle dans le crâne, si seulement ça ne faisait pas dix ans que je sortais avec lui, la tâche aurait été tellement plus simple. « Juste une chose Ruby, je t’aimais vraiment, mon père m’en a beaucoup voulu pour ça, à cause de toi j’ai failli de nombreuses fois à ma mission. Je suis encore trop faible mais sache que je te trouverais n’importe où, toi comme ta sœur… » A ces mots, il fut plus rapide que moi, le coup parti comme le mien, seulement la balle me toucha et pas lui, il avait visé sur une zone non vitale, il savait parfaitement ce qu’il faisait. Complètement impuissante sur le sol, je sentie ses lèvres contre les miennes, il prit mon portable composa un numéro et le laissa sur moi. Nous laissant mourant dans notre propre sang…

« Mademoiselle Milano ? » Où étais-je ? Je ne le savais pas, j’étais sonnée et je voulais juste oublier tout ce qu’il s’était passé. « Bien, vous êtes réveillée. Je suis l’agent Hayes de la CIA, je serais votre agent de protection des témoins. A partir d’aujourd’hui vous n’aurez jamais été la fille du grand Peter Milano, vous êtes Rose-Lynn Ambre Rhodes, lieutenant de police à Pretoria, ville magnifique. » « Hein quoi, qu’est-ce que vous me racontez là ? C’est où en plus cette ville ? » « Vous êtes sous la protection des témoins, et Pretoria est en Afrique du Sud. » Quoi ! Je tombais de haut, non seulement je venais de tout perdre mais en plus ils m’envoyaient en Afrique ! Seulement ce n’était pas ce qui m’inquiétait… « Et Babe ? Enfin ma sœur ? » « Elle part avec nous. » « Et mon frère ? » « Mort dans la fusillade, vous êtes la seule survivante. On va prendre votre déposition puis nous partons, vos affaires sont déjà prêtes. ». Ok. Ma vie était finie. Je devais en recommencer une, de toute façon, c’était la meilleure chose à faire, il ne me restait plus rien ici, seulement la peur et la tristesse. Le seul problème c’est que la peur ne m’a pas quitté, j’ai peur qu’il nous retrouve, peur de voir aussi ma sœur mourir, peur de lui attirer encore plus d’ennui, peur de vivre pleinement à nouveau…

Me voilà en Afrique depuis six mois, une nouvelle ville pour une nouvelle vie. Elle me plait cette ville, je m’y sens bien et je crois que Babe aussi. Bien sur on a eu du boulot surtout pour connaître nos nouveaux nous, bon ce n’est pas trop dur, je suis le nouveau lieutenant Rhodes et ma sœur une simple lycéenne. Je suis sa tutrice légale et pour le reste, moins on en dit, mieux on se porte. Parole du gouvernement. La protection des témoins ça a beaucoup de mauvais côté mais j’ai peu enfin visiter un super pays, un voyage de plus et payait par de l’argent propre cette fois-ci, enfin j’espère… Et puis à vrai dire j'ai trouvé un nouveau souffre douleur qui me permet aussi d'aller mieux: mon super agent ! See you soon !


PSEUDO : pimentine. AGE : 19 ans. PRÉSENCE : tout dépend de la semaine. J'essaie de passer tous les jours. SCÉNARIO ou INVENTÉ ? : Inventée. COMMENT AS TU CONNU LE FORUM ? PRD . QUE PENSES TU DU FORUM ? Il est magnifique !!! . AVATAR : Florrie Arnold. UN PETIT MOT POUR LA FIN ? Félicitation aux admins ! CHOISIS UN SMILEY : .